On note que la quantité de candidats qui sont remboursés à la présidentielle peut donc varier entre 0 (sous réserve qu’il y ait au moins 20 candidats) et 19. Et qu’on pourrait techniquement qualifier au second tour un candidat sans le rembourser.
Bonne remarque, mais ces cas là sont très théoriques. Mais bien vu.
Le cas où un électeur serait tenté de modifier son vote (en allant sauver un candidat qu’il pense être tout juste vers les 5 %
Alors autant je crois fortement à des électeurs qui modifieraient leur vote pour voir au deuxième tour tel candidat (ou pour barrer la route à tel autre qu’ils n’aiment pas), autant un vote utile pour le seuil de remboursement à l’élection présidentielle, j’y crois moyen, je pense que cela doit peut-être jouer mais néanmoins très marginalement.
De toute manière, l’idée étant de réformer complètement le mode électoral et de supprimer la notion de vote utile, le problème devrait tomber de lui-même.
Du coup, dans ce cas vous le compteriez dans les suffrages exprimés pour calculer qui atteint les 5 % ou non ?
Non, je ne le compterais pas. Je compterais uniquement les bulletins où la mention est strictement supérieure à Insuffisant.
il y a un quorum de 3,25 % et le vote blanc est comptabilisé dans les suffrages exprimés pour le calcul de ce quorum (mais en aucun cas ne peut obtenir d’élus)
Je suis absolument, fermement, totalement, résolument contre toute tentative ou mode faisant jouer le moindre rôle au bulletin blanc. Voilà, c’est dit. On n’a pas à se casser la tête pour savoir ce que l’électeur a voulu dire en votant blanc, et on n’a pas à donner une interprétation qui a toutes les chances d’être fausse, et qui peut poser plus de problèmes qu’autre chose (si 98% des électeurs votent blanc, que se passe-t-il?). Je le dis d’autant plus facilement qu’il m’est déjà arrivé à plusieurs reprises de voter blanc. Si l’électeur veut s’exprimer, il vote pour une liste ou un candidat. S’il ne le veut pas, c’est son choix, éminemment respectable, et j’estime qu’il s’agit d’une trahison que de vouloir à tout prix donner du sens à un vote blanc. L’effet pervers est que cela risque du coup de décourager la participation, si l’électeur voulant voter blanc était en désaccord avec interprétation ou l’utilisation que l’on en ferait. Je ne vois aucun avantage à vouloir forcer une quelconque signification à un vote blanc, si ce n’est à complexifier l’élection inutilement. Et ceux qui pleurnichent en disant « il faut comptabiliser les votes blancs » n’ont qu’à ouvrir les yeux : le vote blanc est déjà comptabilisé, donc leur proposition est inepte.